Transformation digitale : L’industrie pharmaceutique a du retard…

Dans les années 2000, le secteur pharmaceutique commence sa mutation digitale. Le lancement de PharmaML, protocole d'échange de données entre pharmacies et leurs fournisseurs lance la transformation d’un secteur qu’on pensait immobile. Vingt ans plus tard, qu’en est-il de la digitalisation des processus commerciaux entre pharmaciens et laboratoires ? C’est resté quasi intact.

Une transformation initiée par les groupements

Pourtant, le besoin est bien là. Le pharmacien, qui consacre 30% de son temps au bureau à gérer ses partenariats laboratoire, ne le passe pas avec ses patients au comptoir.

Les groupements de pharmacies se sont structurés et ont fait un travail remarquable de définition du besoin du pharmacien. Ils ont développé en interne des outils utiles qui aident le pharmacien à piloter ses achats à l’officine pour lui faire gagner du temps. Seulement, le besoin d’évolution de ces solutions est constant et les coûts de développement difficilement tenables sur le long terme.

Et les laboratoires, comment se différencient-ils ?

Les laboratoires souhaitent d’une part améliorer leur expérience d’achat et d’autre part rendre le pharmacien autonome sur les tâches administratives. Leur réponse : l’espace pro. Une solution  qui respecte parfaitement le cahier des charges du laboratoire mais engendre peu d’activité côté pharmacien. Pourquoi ? Les pharmaciens souhaitent retrouver 100% de leurs laboratoires sur une même interface.

La digitalisation du service client, un des exemples de transformation du secteur

De nombreuses start-ups s’efforcent de transformer le secteur pour simplifier le quotidien du pharmacien. Digipharmacie, Yoobic ou les marketplaces B2B transforment le secteur sur des verticales différentes. En s’alignant sur le besoin des pharmacies et de leurs groupements, Faks centralise les services clients des laboratoires pour permettre aux pharmacies d’envoyer et suivre leurs réclamations en temps réel.

Isabelle Cottenye, de la Pharmacie Bizet, Villeneuve d’ascq, nous témoigne:

• Vous utilisez souvent Faks? Si oui, quelles fonctionnalités principalement?

“J’utilise faks tous les jours depuis ses débuts, hors congé, jours fériés et weekend ! Je m’en sers concernant les litiges fournisseurs auprès des laboratoires, et cela pour 3 entités différentes, donc j’utilise énormément votre application”.

• Comment procédiez-vous avant ? Quelles étaient les difficultés?

“Avant Faks je procédais par mail et par téléphone. Le problème était au niveau du suivi et des retours. Effectivement, puisque je suis seule à gérer cette fonction il y a beaucoup de travail. Donc je ne pouvais pas faire assez rapidement les suivis et relances. Donc Faks me fait gagner beaucoup de temps à ce niveau-là pour faire un rafraîchissement des litiges qui sont en cours, ou pour faire un rappel au moins. Ça rend la tâche plus rapide et facile.”

• Les avantages d’une application digitale telle que Faks?

“Les avantages c’est d’avoir le suivi, le fait que tout soit archivé, les appels, conversations etc. Ça permet de ne pas s’éparpiller. De mon côté, avoir une trace écrite est essentiel, notamment dans notre secteur, on se doit d’être irréprochable et d’avoir réponse à tout. Donc quand j’ai un litige, je le suis de A à Z. Avec les relances c’est très bien aussi, ainsi que la nouvelle version Faks ordinateur.”

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